1er mai: pas de liberté de la presse sans conditions de travail décentes pour les journalistes
“Il ne peut y avoir de liberté de la presse là où les journalistes sont exposés à la corruption, à la pauvreté ou à la peur”. Le slogan de la FIJ doit être rappelé en ce 1er mai, journée internationale des travailleurs.
Une récente étude suisse a scientifiquement démontré que la détérioration des conditions de travail des journalistes avait un impact négatif sur la liberté de la presse et la qualité des contenus. Les résultats indiquent que la pression économique des annonceurs et des propriétaires des médias menacent la liberté éditoriale des rédactions.
La liberté de la presse est en déclin en Europe, comme l’indiquent clairement le rapport annuel du Secrétaire général du Conseil de l’Europe Thorbjørn Jagland, le rapport d’activité du Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe Nils Muižnieks, et les constats réguliers de la représentante de l’OSCE pour la liberté des médias Dunja Mijatović. Les conditions de travail des journalistes sont de plus en plus précaires. Leur indépendance et leur liberté sont menacées.
Une presse libre et indépendante est une condition nécessaire à l’essor de toute société démocratique. La Fédération européenne tient à la rappeler aux décideurs politiques et économiques en cette journée du 1er mai.
(Crédit photo: TGS)
